Stratégie de prospérité pour vos enfants : quel héritage transmettre ?

Stratégie de prospérité pour vos enfants : quel héritage transmettre ?

La prospérité pour vos enfants
Temps de lecture : 2min 30s

Stratégie de prospérité pour vos enfants : Quel héritage transmettre ?

Voici l’étonnante méthode de “l’homme le plus riche de Babylone” George Clason. Un extrait du livre

Selon la coutume de Babylone, vous savez, les fils des riches restent avec leurs parents en attendant d’hériter. Arkad désapprouvait cette coutume. Alors, lorsque Nomasir eut droit à sa part, il envoya le jeune homme en lui disant :

Mon fils, il est de mon désir que tu hérites de mes biens. Tu dois cependant prouver que tu peux les gérer sagement. Donc, je désire que tu voyages dans le monde et que tu montres ton habileté à acquérir de l’or et à te faire respecter des hommes.

Pour que tu partes du bon pied, je te donnerai deux choses qui me manquaient lorsque j’ai commencé, pauvre jeune homme, à amasser une fortune.

Premièrement, je te donne cette bourse d’or. Si tu l’utilises sagement, tu auras les bases de ta réussite future.

Deuxièmement, je te donne cette tablette d’argile sur laquelle sont gravées les cinq lois de l’or.  Si seulement tu les respectes dans tes propres transactions, tu acquerras compétence et sécurité.

Dans dix ans, tu reviendras à la maison de ton père et tu rendras compte de tes actes. Si tu as prouvé ta valeur, je te désignerai alors héritier de mes biens. Si non je les donnerai aux prêtes pour qu’ils prient pour mon âme, afin de gagner la bonne considération des dieux.

Ainsi, Nomasir parti vivre sa propre expérience, emportant avec lui sa bourse d’or, la tablette soigneusement enveloppée dans du tissu de soie, son esclave et des chevaux pour les porter.

Les dix années passèrent rapidement et Nomasir, selon l’accord conclu, revint à la maison de son père qui prépara un grand festin en son honneur, festin auquel étaient invités plusieurs amis et parents. Le repas terminé, le père et la mère s’installèrent sur leurs sièges, semblables à des trônes, placés dans la grande salle et Nomasir se plaça devant eux pour rendre compte de ses actes comme il l’avait promis à son père.

Le soir était tombé. La salle était baignée de la fumée des lampes à huile qui éclairaient faiblement. Les esclaves vêtus de veston blanc tissés et de tunique battaient l’air humide avec de longue feuille de palmier.

La scène était imposante. La femme de Nomasir et ses deux jeunes fils, des amis et d’autres membres de la famille, tous impatiens, s’assirent sur des tapis derrière lui.

« Mon père, commença-t-il avec déférence, je m’incline devant votre sagesse. Il y a dix ans, alors que je me préparais à entrer dans l’âge adulte, vous m’avez ordonné de partir et de devenir un homme, plutôt que de demeurer un simple candidat à votre fortune.

« Vous m’avez remis beaucoup d’or. Vous m’avez transmis beaucoup de votre sagesse. Hélas, je dois admettre, à mon grand regret que j’ai bien mal géré cet or.  Il glissa entre mes mains, certainement à cause de mon inexpérience, tel un lièvre sauvage qui se sauve à la première occasion que lui offre le jeune chasseur qui l’a capturé.

« Le père sourit avec indulgence, continue mon fils ton récit m’intéresse et j’en veux tous les détails.

« Je décidai de me rendre à Ninive parce que c’était la ville florissante dans l’espoir d’y trouver la bonne occasion. Je me suis joint à une caravane et me suis fait de nombreux amis. Deux hommes, qui étaient reconnus pour posséder le plus beau cheval blanc aussi rapide que le vent en faisait partie.

Pendant le voyage, ils m’ont confié qu’à Ninive vivait un homme qui possédant un cheval si rapide qu’il n’avait jamais été dépassé dans aucune course. Son propriétaire était persuadé qu’aucun cheval vivant ne pouvait courir plus vite.

Il était prêt à parier n’importe quel montant, aussi grand fut-il que son cheval pouvait distancer n’importe quel autre dans tout Babylone. Comparé à leur cheval, dirent mes amis, il n’était qu’un âne chétif facile à battre.

Ils m’ont proposé, à titre de grande faveur, de me joindre à eux dans la gageure. J’étais très excité par cet emballant projet.

Notre cheval a été bien battu et j’ai perdu une grande partie de mon or. Le père rit. Plus tard, j’ai découvert que c’était une escroquerie organisée par ces hommes et qu’ils voyageaient constamment avec des caravanes en quête de nouvelle victime. Vous voyez, l’homme à Ninive était leur partenaire et il partageait avec eux le pari qu’il gagnait. Ce faux plan me donna ma première leçon de méfiance.

Je devais bientôt en avoir une autre, tout aussi amère. Dans la caravane, il y avait un jeune homme avec qui je m’étais lié d’amitié. Il était fils de parents riche et comme moi, il se rendait à Ninive pour trouver une situation acceptable. Peu après notre arrivée, il me dit qu’un riche marchant était décédé et que sa boutique, sa marchandise de valeur et sa clientèle pourraient nous être offerte à un prix abordable. Suggérant que nous pourrions être associé à parts égales, mais qu’il devait d’abord retourner à Babylone placer son argent en sécurité, il me convaincu d’acheter la marchandise avec mon or.

Il retarda son voyage à Babylone et s’avéra un acheteur peu sage et dépensier. Je l’ai finalement congédié, mais déjà l’affaire s’était détérioré tant qu’il ne restait presque plus que des marchandises invendables et je n’avais plus d’or pour en acheter d’autres.

J’ai cédé ce qui restait à un Israélite pour une modeste somme.

Les jours qui ont suivies furent amères mon père. J’ai cherché du travail et je n’en ai pas trouvé, car je n’avais point de métier ni de profession qui m’aurait permis de gagner de l’argent.  J’ai vendu mes chevaux. J’ai vendu mon esclave. J’ai vendu mes vêtements d’appoint pour acheter de quoi manger et une place pour dormir, mais chaque jour, la faim se faisait sentir de plus en plus.

Pendant cette période de famine, je me suis souvenu de votre confiance en moi mon père. Vous m’aviez envoyé pour que je devienne un homme et j’étais déterminé à le devenir. La mère se cacha la face et pleura tendrement.

A ce moment-là, je me suis souvenu de la tablette que vous m’aviez donnée et sur laquelle vous aviez gravé les cinq lois de l’or. Alors, j’ai lu très attentivement vos mots de sagesse et j’ai compris que si j’avais cherché la sagesse avant tout, je n’aurais pas perdu mon or. (Note du Cabinet AMP : la formation en entrepreneuriat ou toute autre éducation financière sera de loin le meilleur investissement à faire avant d’entreprendre quoi que ce soit en affaires)

J’ai appris chaque loi par cœur et j’ai décidé que lorsque la déesse de la Chance me sourirait de nouveau, je me laisserais cette fois guider par la sagesse de l’âge et non par une jeunesse inexpérimentée.

«Pour le bénéfice de ceux qui sont assis ici, je vais lire les mots de sagesse que mon père a fait graver sur la tablette d’argile qu’il m’a confiée il y a dix ans. LES CINQ LOIS DE L’OR.

I- L’or vient volontiers, en quantités toujours plus importantes, à l’homme qui ne met de côté pas moins du dixième de ses gains pour créer un capital en prévision de son avenir et de celui de sa famille.

  1. L’or travaille diligemment et de façon rentable pour le sage possesseur qui lui trouve un placement profitable, se multipliant même comme les troupeaux dans les champs.

III. L’or reste sous la protection de son possesseur prudent qui l’investit d’après les conseils des hommes sages.

  1. L’or échappe à l’homme qui investit sans but dans des entreprises qui ne lui sont pas connues ou qui ne sont pas approuvées par ceux qui s’y connaissent dans la façon d’utiliser l’or.
  2. L’or fuit l’homme qui le forcerait dans d’impossibles gains, qui suivrait le conseil séduisant des fraudeurs et des escrocs ou qui se fierait à sa propre inexpérience et à ses désirs romantiques d’investissement.

Voilà les cinq lois de l’or telles qu’elles ont été écrites par mon père. Je les déclare de bien plus grande valeur que l’or lui-même, comme l’illustre la suite de mon histoire.

Il regarda encore son père. « Je vous ai dit la grande pauvreté et le désespoir dans lesquels mon inexpérience m’avait plongé.  Cependant, point de chaîne de malheurs qui ne prenne fin un jour. La fin de mes mésaventures est venue lorsque je me suis trouvé un emploi, celui de chef d’une équipe d’esclaves qui travaillaient à construire le nouveau mur entourant la ville. «Connaissant la première loi de l’or, j’en ai profité avantageusement ; j’ai conservé une pièce de cuivre de mes premiers gains, lui ajoutant une autre toutes les fois que c’était possible jusqu’à réunir une pièce d’argent. C’était un processus lent, car je devais subvenir à mes besoins. J’admets que je dépensais à contrecœur parce que j’étais déterminé à gagner autant d’or que vous m’en aviez donné, mon père, et cela avant que les dix ans ne soient écoulés.

Un jour le maitre des esclaves avec qui j’étais devenu assez ami m’a dit : ‘’Vous êtes un jeune bien économe qui ne dépense pas à tort et à travers ce qu’il gagne. Avez-vous quelque or qui dort sans vous rapporter ? Oui, ai-je répondue. Il est de mon plus grand désir d’amasser de l’or afin de remplacer celui que mon père m’avait donné et que j’ai perdu.

C’est une ambition noble, je vous l’accorde. Mais savez-vous que l’or que vous avez économisé peut travailler pour vous et vous rapporter encore beaucoup plus d’or ?

Hélas ! Mon expérience a été pénible car tout l’or de mon père s’est envolé et je crains que le mien n’en fasse autant.

Si vous avez confiance en moi, je vais vous donner une leçon profitable sur la manière d’user l’or, répliqua-t-il. D’ici un an, le mur entourant la ville sera terminé et prêt à recevoir les grandes portes centrales de bronze destinées à protéger la ville contre les ennemis du roi.

Dans tout Ninive, il n’y a pas de métal pour fabriquer ces portes et le roi n’a pas pensé à s’en procurer. Voici mon projet : plusieurs d’entre nous vont mettre leur or en commun et envoyer une caravane aux mines lointaines de cuivre et d’étain pour rapporter à Ninive le métal nécessaire à la fabrication des portes. Quand le roi dira : «faites les portes», nous serons les seuls à pouvoir fournir le métal et il nous le paiera à bon prix. Si le roi ne nous l’achète pas, nous pourrons toujours le revendre à un prix raisonnable.

Dans cette offre, j’ai reconnu une occasion et me suis alors confronté à la troisième loi. J’ai investi mes économies sous la direction d’homme sage. Je n’ai pas été déçu là également…

Notre fond commun a été un succès et mon montant d’or a augmenté grâce à cette transaction.

En temps et lieu, j’ai été accepté en tant que membre du même groupe d’investisseurs pour d’autres projets. Ces hommes étaient sages dans la gestion rentable de l’or. Ils discutaient chaque plan présenté dans le détail avant de le mettre à exécution. Ils ne risquaient pas de perdre leur capital ou de le bloquer dans des investissements non rentables desquels leur or n’aurait pas pu être récupéré. Des choses insensées comme la course de chevaux et l’association dont j’avais fait partie à cause de mon inexpérience ne les auraient pas tentés. Ils en auraient immédiatement démontré les faiblesses. Grâce à mon association avec ses hommes, j’ai pu investir mon or sûrement pour qu’il me rapporte avantageusement. Au fil des années, mon trésor augmentait de plus en plus vite. J’ai regagné tout ce que j’avais perdu et bien plus.

À travers mes malchances, mes essais et mes réussites, j’ai mis plusieurs fois à l’épreuve les cinq lois de l’or, mon père et elles se sont révélées justes à chaque occasion. À celui qui ignore les cinq lois de l’or, l’or ne vient pas souvent et se dépense vite. Mais à celui qui se soumet aux cinq lois de l’or, l’or vient et travail comme un esclave fidèle.

Nomasir s’arrêta de parler et fit signe à un esclave se trouvant à l’arrière de la salle. L’esclave apporta, un à la fois, trois lourds sacs de cuir. Nomasir prit un de ces sacs et le posa sur le plancher devant son père en s’adressant à lui encore une fois : « vous m’aviez donné un sac d’or, de l’or de Babylone. Voici, pour le remplacer, je vous remets un sac d’or de Ninive de poids égal. Tout le monde conviendra que l’échange est honnête.

Vous m’aviez remis une tablette d’argile gravée de sagesse. Voici, en échange, je vous donne deux sacs d’or. En disant cela, il prit les deux autres sacs des mains de l’esclave et comme l’autre, il les posa devant son père.

Ceci est pour vous prouver père que la valeur de votre sagesse m’est beaucoup plus chère que celle de votre or. Mais qui peut mesurer en sac d’or la valeur de la sagesse ? Sans sagesse l’or est vite perdu par ceux qui la possèdent, mais grâce à la sagesse, l’or peut être acquis par ceux qui n’en ont pas comme ces trois sacs en témoignent.

C’est certainement père, une grande satisfaction pour moi d’être devant vous et de vous dire que grâce à votre sagesse, j’ai réussi à devenir riche et respecté parmi les hommes. »

Le père posa avec beaucoup d’affection sa main sur la tête de Nomasir. Tu as bien appris tes leçons et je suis assurément bien fortuné d’avoir un fils à qui confier ma richesse.

Ayant terminé, Kalabab se tut, observant son auditoire d’un air critique. Que pensez-vous de l’histoire de Nomasir ?

Et vous quelles sont les leçons à tirer de cet extrait du livre de George Clason ? Laissez votre commentaire en dessous.

Par @Regis Amon
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Augmenter vos prix : l’erreur à ne pas commettre

Augmenter vos prix : l’erreur à ne pas commettre

Augmenter vos prix
Temps de lecture : 2min 10s

Augmenter vos prix : le dilemme ?

Avez-vous déjà pensé à augmenter vos prix ?

Il y a quelques temps, Jeff a décidé d’augmenter de 100 francs CFA les prix de vente de ses produits afin d’engranger plus de marges bénéficiaires. Un mois après sa décision, Jeff voit son chiffre d’affaires chuté de plus 50% ; ses ventes se sont carrément écroulées. Pourtant l’augmentation de prix était insignifiante. Que s’est-il passé ? Quelle erreur a-t-il pu bien faire pour que les clients l’abandonnent aussi facilement ? Quand est-ce qu’il est nous permis de pratiquer une augmentation de nos prix de vente sans risquer de perdre notre clientèle ? Pourquoi l’augmentation de prix de certains produits peut déclencher des révolutions, voire la chute de certains régimes au pouvoir ? Y a-t-il des catégories de produits qui sont sensibles au prix et d’autres non ?

Nous allons répondre à toutes ces questions dans cet article.

Pour bien comprendre le principe que je vais énoncer, il faut d’abord que je vous explique en des termes simples ce que c’est que le prix de votre produit.

Le prix d’un produit représente sa valeur chiffré aux yeux de son vendeur. A l’inverse, aux yeux du client, le prix d’un produit représente la valeur chiffrée du problème qu’il veut résoudre avec votre produit ou la valeur qu’il donne à la satisfaction de son besoin comblé par votre produit. Retenez bien cette définition. Car c’est sur cette base que se fonde le principe d’augmentation de prix que je vais exposer ici.

Augmenter vos prix : quand est qu’il faut le faire ?

Partant de cette définition, vous devez donc savoir que toute augmentation de prix doit répondre absolument à une augmentation de la valeur de votre produit. Si vous brisez cette règle, vous franchissez la barrière psychologique de l’acception normale du prix dans la tête du client. Et il va rejeter votre prix.

Pour faire simple, prenons l’exemple de Jean. Jean vend des pièges à souris à 1000 FCFA l’unité. C’est un produit qui est capable de piéger deux (2) souris à la fois. Ce qui veut dire que le client qui achète ce produit à ce prix-là est d’accord sur le fait que pour se débarrasser de deux (2) souris dans sa maison, ça vaut vraiment la peine de débourser 1000 francs cfa. Vendeur et client sont donc d’accord sur le prix.

En tant que vendeur, vous venez donc de chiffrer la valeur du problème que le client compte résoudre en achetant votre produit, c’est-à-dire se débarrasser de deux (2) souris au prix de 1000 francs CFA.

Quelques mois après, votre client satisfait revient acheter votre produit, et là il se trouve que vous avez augmenté votre prix : de 1000 francs cfa, vous passez à 1500 francs cfa.

En principe, le client ne va rien trouver à redire si pour 1500 francs CFA vous avez également augmenté la valeur de votre produit. Par exemple, au lieu de piéger que deux (2) souris, votre produit peut piéger trois (3) souris, voire quatre (4) souris.

Par contre, si vous lui dites que votre produit a toujours sa même valeur, qu’il piège toujours deux (2)souris, et que vous avez augmenté votre prix pour une raison quelconque, vous brisez le principe de l’augmentation normale du prix. Et vous franchissez la barrière psychologique de l’acceptation normale du prix dans la tête du client. Peu importe le baratin que vous présentez à votre client pour justifier votre augmentation de prix : « l’Etat a augmenté les taxes dans votre secteur, les intrants sont devenus chers, etc. », le client n’acceptera jamais votre prix.

Retenez bien ceci : Toute augmentation de prix qui ne répond pas à une augmentation de la valeur de votre produit vous fait franchir la barrière psychologique du client d’acceptation normale de votre prix.

Augmenter vos prix : les conséquences quand on brise les règles.

Alors qu’est ce qui se passe pour vous, quand vous franchissez la barrière psychologique du client d’acceptation normale de votre prix ?

Ce qui se passe, c’est que quand vous franchissez cette barrière chez votre client, vous franchissez également sa zone de liberté de choisir, vous le mettez dans une situation de contrainte.

Et qu’est ce qui se passe quand vous voulez contraindre un client ? Il vous rejette.

C’est ce qui se passe quand vous augmentez vos prix sans augmenter la valeur de votre produit. C’est pour cette raison que les gens réagissent très mal quand vous augmentez le prix de la baguette de pain sous prétexte que la farine coûte cher. Les clients s’en foutent. Excusez-moi du terme. En principe, si vous ajoutez 150 francs cfa sur le prix de la baguette pain qui coûte déjà 150 francs CFA, le client doit s’attendre à une quantité plus grande de pain, un poids plus élevé, au moins le double du poids habituel. Si vous ne le faites pas, les clients iront ailleurs.

Augmenter vos prix : l’exception en dehors des règles

Vous pouvez augmenter vos prix sans augmenter la valeur de vos produits dans un seul cas : le monopole.

Le monopole est le seul système qui peut contraindre un client à acheter un produit à un prix qui a été augmenté sans augmenter la valeur de ce même produit.

En dehors du monopole, aucun client n’acceptera votre augmentation.

On bénéfice de la protection d’un monopole quand on est seul à vendre notre produit dans un espace donné. Ce qui n’est pas le cas de 98% des commerces. Ou encore, quand on conclut une entente avec ses concurrents pour fixer le prix au même niveau et au même moment. On parle alors de monopole de prix. En dehors de ces cas, vaut mieux s’abstenir d’augmenter vos prix de vos produits sans en augmenter leurs valeurs.

Voilà tout ce que j’avais à vous donner comme conseil : ne tenter plus d’augmenter vos prix sans avoir au préalable augmenter la valeur de vos produits.

Je termine toujours en disant à ceux qui me lisent pour la première fois notamment en qui concerne la section MARKETING. Que si vous voulez apprendre des techniques pour vendre plus, je vous recommande de vous abonner à mon site internet dans la section MARKETING en cliquant ici

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Pour ne plus jamais fermer votre business

Pour ne plus jamais fermer votre business

Jamais fermer votre business
Temps de lecture : 1min 55s

Voici une solution pour ne plus jamais fermer votre business, ni abandonner votre projet, quand ça ne va pas.

Sais-tu ce qui permet aux hommes et aux femmes d’affaires qui réussissent de ne pas fermer leurs business quand ça ne marche pas ?

Si tu ne sais pas, tu découvriras dans cet article que la réponse est plus évidente que tu ne le penses. Contrairement à ce que les gens pensent ce n’est pas directement grâce à leur persévérance mais c’est plutôt grâce à leur capacité à rebondir. Il y a une différence en ces deux notions. En réalité, c’est votre capacité à savoir rebondir qui engendre la persévérance.

Qu’est-ce que ça signifie vraiment “savoir rebondir” ? Et pourquoi beaucoup d’aspirants entrepreneurs n’y arrivent pas ?

Voilà comment ça se passe.

Quand vous créez un business, la plupart du temps, les choses ne se passent jamais comme vous le souhaitez. Les stratégies marketing que vous mettez en place dès le départ dans votre affaire ne marchent pas vraiment. Votre capital est épuisé, et les clients ne viennent pas en quantité suffisante pour couvrir vos charges d’exploitation. On peut dire que c’est votre premier échec provisoire.

Cependant, en règle générale, comme c’est votre propre affaire, vous n’hésitez pas à casser vos économies pour réinvestir dans votre business, en faisant des ajustements dans votre stratégie marketing de départ ou en changeant de personnel. Vous espérez que cette fois-ci ça marchera. Sauf que ça ne marche toujours pas. C’est le deuxième échec provisoire.

Vous recommencez encore, cette fois-ci avec un emprunt. Mais l’échec est encore au rendez-vous jusqu’à ce que vous ne sachiez plus quoi faire pour que ça marche. C’est là le point de rupture. Quand vous ne savez quoi faire, viens alors systématiquement le découragement. Et une fois que vous êtes découragé, vous abandonnez votre business.

Voyez-vous, les gens abandonnent leurs affaires, non pas parce que ça ne marche pas, mais plutôt parce qu’ils ont épuisé tous les recours possibles. Ils n’ont plus d’autres solutions, ils ont tout essayé.

Une fois qu’on a compris comment le découragement fonctionne, comment l’abandon fonctionne, alors la solution vous apparaîtra comme logique.

La voici. Pour ne jamais abandonner une affaire, il faut donc avoir une panoplie de solutions recours en quantité infinie. Chaque solution ou idée de recours que vous possédez augmente votre capacité à rebondir. Quand vous tombez et que vous avez une nouvelle idée recours, que vous pensez que ça peut marcher si elle est mise en application, cela suscite l’espoir. Et tant que vous avez de l’espoir, vous n’allez jamais fermer votre entreprise, ni abandonner votre projet.

Dans les affaires donc, ceux qui sont persévérants, sont ceux qui ont une grande capacité de rebondir, c’est-à-dire ceux qui connaissent une multitude de solutions recours dans deux domaines en particulier : le marketing et les techniques de financement.

Voyez-vous, dans un business, le marketing et les techniques de financement sont les deux (02) organes les plus importants d’une entreprise. Le marketing représente le cœur de l’entreprise, et le financement, les poumons de l’entreprise. Mais pour moi, le marketing est le plus important. Car l’expérience a montré que vous pouvez rester en vie plusieurs minutes si vous ne respirez pas, mais par contre si votre cœur s’arrête pendant une minute, vous êtes mort.

Le marketing, c’est la science qui va vous permettre de faire rentrer l’argent issu des ventes dans votre entreprise. Les techniques de financement vont vous aider à faire rentrer de l’argent depuis l’extérieur dans votre entreprise en dehors des ventes directes.

Toutes les autres causes de fermeture d’entreprises sont presque toutes liées à la défaillance de ces deux organes.

Si  vous avez une grande capacité de rebondir en marketing et en financement pour relancer votre activité quand ça ne marche pas. Vous disposerez toujours d’une bonne dose d’espoir qui engendra le courage nécessaire pour vous battre et relancer votre activité. Souvenez-vous de ce que je vous ai dit plus haut : “vous serez découragé, et vous allez toujours abandonner votre affaire lorsque vous n’aurez plus de solutions de recours auxquelles vous croyez pour relancer votre activité. Tant que vous avez encore dans votre tête des solutions marketing ou des solutions de financement pour faire rentrer l’argent dans votre entreprise et la relancer, vous allez toujours tenter de vous relever avec persévérance.

C’est la raison pour laquelle dans nos formations marketing et d’entrepreneuriat, nous faisons l’effort de vous apprendre un nombre incalculable d’idées marketing efficaces pour les PME, avec des cas pratiques. Depuis, 2017 nous avons également renforcé le module de technique de financement dans le programme d’accompagnement en entrepreneuriat. Pour le financement, c’est pareil. De nombreux aspirants entrepreneurs abandonnent leurs projets parce qu’ils n’ont plus d’autres recours pour financer leurs activités. Ils ont essayé deux ou trois techniques pour lever des fonds pour créer leurs entreprises. Quand ça n’a pas marché et qu’ils sont à court d’idées de financement, ils abandonnent leurs projets.

En effet, quand vous les interrogez sur les raisons de la fermeture de leurs business, voilà ce qu’ils vous répondent : « j’ai tout essayé, j’ai vu tout le monde pour m’aider, j’ai parcouru toutes les structures publiques de financement d’entreprises, et même les banques commerciales, mais ça n’a pas marché ; voilà pourquoi j’ai abandonné mon projet ».

Ainsi, c’est le fait d’avoir une quantité innombrable de solutions recours en marketing et en financement à utiliser pour vous relever qui fait qu’on dit de vous que vous avez la capacité de savoir rebondir.

Mais ce n’est pas tout. Connaître de multiples techniques directement à travers notre programme de formation  ne suffit pas, il faut également connaître les techniques pour générer toujours, encore et encore, de nouvelles idées marketing ou apprendre de nouvelles méthodes de financement. Nous intégrons quelques unes de ses techniques dans nos programmes de formation au cours du coaching personnalisé et illimité.

Mais pour aller encore plus loin, avec l’expérience, les plus grandes sources de nouvelles idées ne sont pas physiques mais spirituelles. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’hommes et femmes d’affaires à succès font de la connexion avec le spirituel un principe de succès immuable. D’autres, ont leurs dieux. Moi en tant Chrétien, ma source intarissable d’idées, c’est Dieu, c’est l’Esprit Saint, l’Intelligence infinie de Dieu, le Créateur. Tu ne peux pas développer certaines qualités sans connexion avec le spirituel. Tôt ou tard, à un moment, tu seras à court d’idées et de solutions. Le monde physique a des limites que le monde spirituel peut dépasser largement. Sur ce sujet, on en parlera une prochaine fois.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’avec tout ceci, vous serez blindé en idées marketing et en financement. Et, quand les difficultés apparaîtront dans vos affaires, vous aurez de la ressource pour rebondir et persévérer sans jamais vous décourager. Avec une source infinie d’idées et de solutions recours, vous n’allez plus jamais fermer votre entreprise dans les difficultés, ni abandonner.

Voilà, je termine toujours en disant à ceux qui me lisent pour la première fois notamment en qui concerne la section ENTREPRENEURIAT. Que si vous voulez apprendre des techniques pour créer votre entreprise, je vous recommande de vous abonner à mon site internet dans la section ENTREPRENEURIAT en cliquant ici

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Eliminer les obstacles de la vente : comprendre les objections.

Eliminer les obstacles de la vente : comprendre les objections.

Objections
Temps de lecture : 2min 40s

Les Objections de la vente : qu’est ce que c’est et comment les éliminer ?

Vous êtes en rendez-vous commercial. Vous avez bossé par cœur votre argumentaire commercial pour obtenir un éventuel bon de commande. Mais au lieu d’un Oui, le prospect lève des objections.

« Je n’ai pas le temps pour le moment » ; « envoyez-moi votre catalogue de produit ou une demande d’agrément » ; « nous avons déjà un fournisseur » ; « notre préférence est de travailler avec une société plus grande» ; « nous n’avons pas vraiment besoin de vos services » ; « c’est trop cher » ; « je vais en parler à mon Boss d’abord, recontactez moi plus tard ».

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ? Qu’avez-vous répondu ?

Les prospects lèvent ce genre d’objections lorsqu’ils ont des questions. Cela peut être au sujet de votre compagnie et de la valeur de vos services.

S’ils vous disent par exemple « nous cherchons une compagnie plus grande ». En réalité ce qu’ils veulent vous dire est : « Est-ce que votre compagnie peut fournir ce type de de prestations de haute qualité ? ». Ou encore « Est-ce que vous avez les ressources nécessaires pour assurer ce contrat ou nous satisfaire sans exiger que nous prenions le risque de vous verser une avance de paiement sur travaux ? » ; « Est-ce qu’une compagnie plus large avec plus d’employés ne peut-il pas nous fournir un meilleur service ? ».

Quand un prospect vous dit que « vos produits ou vos services coûtent trop chers », ce qu’il est entrain de vous dire en réalité est « est-ce que les bénéfices que m’apporteront ces produits sont dignes d’une telle dépense ? » ; « comment peux-je savoir si votre produit marchera ? » ; « Combien d’argent pourrais-je me faire ou économiser si j’utilise ce produit-là ? » ou « Ne vaudrait-il pas que j’économise mon argent au lieu d’utiliser ce produit-là ? ».

Quand un prospect vous dit « nous avons déjà un fournisseur ». Ce qu’il essai de vous dire en réalité c’est « comment je peux faire pour savoir si vous ferez mieux que notre fournisseur existant ? ».  Ou encore « comment je peux savoir si je peux vous faire confiance pour nous livrer des prestations ? ». Ou encore « je ne perçois pas vraiment ce que vous pourrez nous apporter de nouveau par rapport au fournisseur qui est déjà là ».

Voyez-vous, les prospects lèvent des objections quand ils ont des questions au sujet de trois choses. La crédibilité de votre entreprise, la solution que votre produit ou votre service fournis et sa valeur.

Une fois que vous réussissez à satisfaire à ces préoccupations pour un client, lui vendre vos produits une deuxième fois. Ou une troisième fois sera beaucoup plus facile pour vous.

Objection : les solutions efficaces.

Ainsi pour éliminer les objections, il faut avant tout comprendre que les objections des prospects sont en fait des préoccupations cachées (qu’ils n’osent pas dire ouvertement) :

Votre crédibilité : A moins qu’ils aient déjà acheté vos produits ou services une première fois, les prospects voudront savoir si vous êtes digne de confiance.

La solution que vous fournissez : Les prospects voudront savoir vos produits ou vos services peuvent résoudre le problème qu’ils cherchaient à résoudre. Ils voudront savoir en quoi consistent réellement vos services ou produits et comment ils ont pu satisfaire des clients précédents.

La valeur de vos produits ou services : Qu’ils dépensent quelques pièces ou des centaines de millions, les acheteurs voudront comprendre les bénéfices qu’ils ont achetés à travers votre produit ou votre service. La plus grande barrière à la vente est le fait de ne pas comprendre la valeur de votre produit ou service.

Il y a un moyen très efficace pour éviter de voir apparaître ses objections à la dernière minute. C’est de les identifier et d’y répondre tout au long de votre processus de vente par trois séquences. Vous pouvez Relire les stratégies indispensables pour augmenter vos ventes en cliquant ici.

Ainsi, en utilisant les stratégies d’attraction pour attirer l’attention de vos prospects vous allez éliminer la plupart des objections qui concernent la solution que vous fournissez telles que : « Je n’ai pas le temps pour le moment », « envoyez-moi votre catalogue de produit ou une demande d’agrément », « nous avons déjà un fournisseur », etc.

Ensuite, au moment de présenter votre offre commerciale irrésistible, en intégrant tous les éléments obligatoires, vous pourrez éliminer les autres objections relatives à la crédibilité et à vos prix telles que : « c’est trop cher » ou « je vais en parler à mon Boss d’abord, recontactez moi plus tard ».

Avec cette méthode de vente vous serez capable de vendre n’importe quel produit facilement. Seulement quelques obstacles seront encore capable de vous arrêter. Ces sont les limites naturelles inhérentes à toutes stratégies marketing au monde.

Je termine toujours en disant à ceux qui me lisent pour la première fois notamment en qui concerne la section MARKETING. Que si vous voulez apprendre des techniques pour vendre plus, je vous recommande de vous abonner à mon site internet dans la section MARKETING en cliquant ici

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N’oubliez pas également de laisser un commentaire sous cet article conseil s’il vous a plu ou de la partager. Je vous dis à très bientôt pour un prochain article. Bye Bye !

Par @Regis Amon
Coach pour les PME en difficultés de ventes
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Page Facebook : @Jeveuxacheter
CC Aimé Koné Mauricette Koffi Keita Abdou Karim Yannick Stéphane Gboko

Pensez parfois « vieux système » au lieu de penser toujours modernes et NTIC

NTIC
Temps de lecture : 2min 22s

Pensez parfois « vieux système » au lieu de penser toujours modernes et NTIC.

Le constat est clair pour la plupart des aspirants entrepreneurs de la génération des NTIC (utilisateurs des Smartphones, tablettes, ordinateurs portables, etc.). Lorsqu’ils recherchent des idées d’entreprises rentables, ils sont victimes d’un emprisonnement culturel. Cela les empêche souvent de découvrir des solutions simples qui pourraient changer leurs vies. Découvrez comment une opportunité de création d’un business très juteux en Côte d’Ivoire. Elle n’a pas pu être détectée pendant plusieurs années par les « génies » des NTIC.

J’étais en prospection commerciale à la MUGEF CI (Mutuelle Générale des Fonctionnaires de Côte d’Ivoire). C’était avec mon collègue DALEMS FOFANA pour le compte de COLIVOIRE EXPRESS, une entreprise spécialisée dans la distribution express de plis et de colis sur tout le territoire national. Nous avions eu l’intuition qu’une MUTUELLE de ce genre, gérant énormément de paperasses aurait certainement besoin de nos services pour distribuer un quelconque courrier. Nous avions vu juste. Puisqu’en effet, il souhaitait avoir un prestataire pour faire le rapatriement des bons de mutuelles des pharmacies utilisés par les fonctionnaires dans les villes de l’intérieur du pays. Il avait comme partenaire plus de 250 pharmacies disséminées dans toutes les contrées du pays. Et c’était un casse-tête chinois de livrer ou se faire livrer des courriers depuis ces pharmacies. Mais ce n’était pas le seul problème, il en avait un autre plus préoccupant.

Pendant que nous discutions avec un des Responsables de l’époque, nous avons découvert un super « gros » problème pour eux. Mais pour nous,  c’était un super « gros » business : celui de la gestion des archives de la MUGEF CI. En effet, le Responsable était plus préoccupé par la gestion actuelle des archives de bons de mutuelles que par le souci de les faire rapatrier dans leurs locaux où il n’y avait plus de places.  Tous les bureaux de la MUGEFCI sont bourrés de tonnes de vieux bons de mutuelles. Il n’y a plus aucune place du tout. Alors on demande au Responsable : Qu’est-ce que vous faites pour régler ce problème ? Rien pour le moment, car c’est une question de budget. Nous avons plusieurs propositions de prestataires pour la Gestion Electronique des Archives mais cela coûte plusieurs dizaines de millions de francs FCFA. La Direction a donc demandé de surseoir au projet en attendant de gérer nos problèmes financiers et surtout de successions à la tête de la Mutuelle. Mais ça fait plus de 7 ans que cela dure et personne ne s’en préoccupe plus vraiment. Je ne sais pas comment les gens faisaient avant moi. Mais en tout cas, depuis que je suis à la MUGEFCI, ce problème n’a pas trouvé de solutions.

La phrase est lâchée « comment les gens faisaient avant ? ». Comme je l’enseigne souvent aux aspirants entrepreneurs, un produit ou un service est toujours la solution à un problème. Mais avant vous, il existait une autre solution, sûrement moins bonne ou moins efficace ; c’est pourquoi votre produit ou votre service est né. On s’est donc dit DALEMS et moi : avant la gestion électronique des archives, comment les gens faisaient, il y avait bien un système que les gens utilisaient. C’est là que la génération NTIC bloquent en idées, incapable de sortir de la culture NTIC. La seule solution c’est la Gestion Electronique d’Archivages. Il faut donc attendre que la MUGEFCI trouve l’argent pour financer cette solution. Pendant ce temps, tout le monde attend : CLIENTS ET FOURNISSEURS. Mais nous, fort de cette maxime citée plus haut nous avons décidé de creuser l’idée.

Ne dit-on pas en Afrique que « les vieilles marmites font toujours les meilleures sauces » ! Grâce à un ami de DALEMS FOFANA à la MUGEFCI, nous avons pu « mettre la main sur « un dinosaure ». Il y a toujours des salariés de ce genre dans les organisations. Ils sont là depuis les origines. Ils ont vu défiler de multiples Directeurs Généraux . Et connaissent tout dans l’organisation et bizarrement il occupe les postes d’archivistes, de vaguemestres ou de chauffeurs. Nous avons appris avec ce vieil homme qu’autrefois les archives étaient brûlées notamment les bons de Mutuelles. Car après quelques temps il n’en avait plus besoin. Mais comme les informations qui sont dessus sont importantes (noms et contacts des mutualistes, informations médicales sur l’état de santé, etc.), la MUGEFCI ne souhaitait pas prendre le risque de les jeter comme ça aux ordures. Ces papiers pourraient se retrouver dans les rues chez les vendeuses de galettes ou d’alloco.  Il y avait donc un gars à Bingerville qui venait ramasser régulièrement en camion les vieux bons de mutuelles pour les faire brûler. Après recherche, il se trouve que ce gars avait le seul four individuel d’incinération des déchets d’Abidjan. Un tout petit four mais un véritable monopole dont il avait hérité de son père, qui lui-même l’avait hérité des colons lorsque Bingerville était encore la capitale de la Côte d’Ivoire. Il incinérait ainsi des tonnes de papiers. Mais il était décédé il y a plusieurs années et personne n’avait repris son affaire.

Les « pauvres » prestataires de ramassage d’ordures d’Abidjan continuent encore de brûler certaines ordures dans les lieux de fortunes cachés dans la brousse. Le faisant, ils jouent au chat et à la souris avec les Gardes des Eaux et Forêts ou les agents de protection de l’Environnement (ANASUR). Parfois, ils laissent carrément certains déchets devant votre maison comme les morceaux de bois, les gravats, les herbes tondus, les animaux morts, etc. Quant à la génération NTIC, elle court après les budgets d’archivages électroniques des grandes entreprises en tentant de vendre la seule solution qu’il connaisse. Pendant ce temps, des tonnes de papiers inutilement stockés et encombrant les entreprises attendent qu’un Ivoirien achète un four Incinérateur de déchets depuis l’INDE. Ensuite, demande la liste des déchets non polluants et non dangereux autorisés à incinérer et désengorger. Enfin les locaux de toutes nos vieilles administrations et entreprises. Même la décharge d’Akouédo à Abidjan attend aussi son alternative au stockage (mise en décharge des ordures).

Voilà donc un business porteur. Je l’avais aussi gardé dans ma boîte à idées en attendant de la mettre en œuvre. Mais finalement avec l’accord de mon ami DALEMS nous avons décidé de la communiquer. Tout simplement parce que nous avons trouvé d’autres problèmes à résoudre. Ces problèmes sont plus dans nos cordes et avec un plus large marché. Ce sont des millions de gens comme vous qui recherchent des idées d’entreprises rentables pour augmenter vos revenus. pour vous mettre à votre propre compte et pour jouir de l’indépendance financière. Ça aussi c’est un marché porteur.

AMON REGIS
Coach formateur en marketing pour les PME en difficulté de vente
CABINET AMP
22 42 50 45 / 07 90 47 61
cabinetamp@yahoo.fr

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